Benchmark des Plateformes de Gestion de la…
Le méthane étant responsable d'environ 30 % du réchauffement de la planète, il s'agit du deuxième gaz à effet de serre contribuant le plus au réchauffement de la planète, après le dioxyde de carbone.
Le méthane a une durée de vie dans l'atmosphère plus courte que le CO2. Cependant, il piège beaucoup plus d'énergie lorsqu'il est présent dans l'atmosphère. Le pouvoir de réchauffement global du méthane est 81 fois plus élevé que celui du CO2, sur une période de 20 ans.
La terre se réchauffe rapidement et les températures mondiales ont déjà dépassé de 1,1°C la moyenne préindustrielle. Au niveau national, les Émirats arabes unis sont particulièrement exposés aux effets du changement climatique, notamment aux températures élevées et à l'humidité plus forte pendant de plus longues périodes de l'année, à l'élévation du niveau de la mer et à une probabilité globalement plus élevée d'événements météorologiques extrêmes tels que des précipitations plus abondantes et des sécheresses.
Le méthane est responsable d'environ 30 % de la hausse des températures mondiales depuis la révolution industrielle, et des réductions rapides et durables des émissions de méthane sont essentielles pour limiter le réchauffement à court terme et améliorer la qualité de l'air. L'engagement mondial pour le méthane a été lancé lors de la COP26 en novembre 2021 afin de catalyser les actions visant à réduire les émissions de méthane. Mené par les États-Unis et l'Union européenne, l'engagement compte près de 120 pays participants qui, ensemble, sont responsables d'environ la moitié des émissions mondiales de méthane provenant du pétrole et du gaz. Les scientifiques, les décideurs politiques et l'industrie de l'énergie reconnaissent collectivement que la réduction des émissions de méthane dans le secteur de l'énergie et des ressources est essentielle pour lutter contre le changement climatique.
Malgré l'existence de technologies avancées et de solutions viables, le monde continue de s'appuyer sur l'autoconformité et sur des rapports basés sur des calculs théoriques des émissions de méthane, ce qui souligne le besoin pressant d'une méthodologie précise et normalisée pour traiter efficacement ce problème.
Des études réalisées à l'aide de caméras aériennes montrent que les fuites réelles sont bien plus importantes que celles rapportées par l'industrie de manière consensuelle. La valeur économique de la lutte contre les émissions de méthane dans le secteur de l'énergie et des ressources peut représenter le PIB de nombreux pays développés.
La question cruciale reste posée : Quelle est l'ampleur réelle des émissions de méthane dans l'atmosphère ? Cette question restera sans réponse tant que des pratiques de mesure robustes ne seront pas mises en place.