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L’information financière au sein des entreprises a longtemps été le seul fait de la Direction financière et du top management. Les entreprises se rendent compte aujourd’hui que son accès représente un enjeu opérationnel majeur.
L’information financière au sein des entreprises a longtemps été le seul fait de la Direction financière et du top management. Les entreprises se rendent compte aujourd’hui que son accès aux autres directions ou fonctions, pour l’ensemble des entités de l’entreprise, représente un enjeu opérationnel majeur. Mais qu’en est-il de la situation actuelle et comment ces entreprises peuvent améliorer la diffusion de l’information financière ? Pour répondre à quels besoins et avec quelles contraintes ? Il conviendra d’identifier les besoins des opérationnels et d’établir un état des lieux de la diffusion actuelle pour mieux comprendre les contraintes et risques qui la rendent difficile. Nous conclurons sur les solutions qui peuvent être apportées.
Pour comprendre les besoins des fonctions (Commercial, Achats, R&D, Support), nous avons contacté des responsables financiers de 500 entreprises (principalement de grandes entreprises) opérants aussi bien dans les services que dans l’industrie et leur avons soumis un questionnaire. Toutes les fonctions sont représentées par les répondants, qui exercent essentiellement des rôles à responsabilité et au sein des directions financières.
D’après les réponses, les quatre indicateurs qui font l’objet d’une demande importante (plus de 50% des répondants) pour une diffusion en dehors de la direction financière sont (par ordre d’importance décroissant) : les indicateurs RSE, le CA, la rentabilité opérationnelle, les effectifs.
Un plus grand accès à ces données financières permettrait selon les répondants (aussi bien dans l’industrie que dans les services) :
En définitive, il ressort que l’accès à des connaissances transverses sur l’information financière permettrait un meilleur pilotage de la performance financière dans sa globalité :
Pour l’industrie, cela permettrait avant tout la comparaison interne des performances qui pousserait à de meilleurs résultats, mais aussi à un meilleur pilotage des objectifs de l’entreprise.
Pour les services, cela permettrait une meilleure responsabilisation des opérationnels sur la performance de l’entreprise et un meilleur pilotage des objectifs de l’entreprise.
Si les besoins sont clairs sur l’accès aux informations financières, la situation actuelle démontre des difficultés au partage de ces informations : pourquoi cette information est-elle si peu partagée ?
Tout d’abord, la volonté de diffusion est très variable selon les fonctions : toutes les fonctions ne souhaitent pas un partage aux autres fonctions, comme la R&D ou les fonctions supports (à l’inverse des fonctions commerciales ou d’achat). En revanche, au sein-même des fonctions (et à l’international), le partage d’informations financières semble être plébiscité (à l’exception des fonctions supports).
Ensuite, la difficulté d’accès à l’information est très variable selon le secteur et la fonction :
Dans l’industrie : la fonction commerciale (1) et la R&D (2) manquent le plus d’informations.
Dans les services : la R&D (1) et les fonctions achats (2) manquent le plus d’informations.
Enfin, l’infrastructure SI de l’entreprise ne permet pas toujours une diffusion optimale de l’information puisque toutes les entreprises ne disposent pas de plateforme automatique ou de gouvernance commune de la donnée (SI silotés par fonction et non centralisés). On estime également que dans 40% des cas les données sont communiquées via des documents mis à jour manuellement.
Comme un bilan des difficultés évoquées, les répondants identifient 4 principales difficultés qui empêchent la bonne diffusion de l’information (par ordre d’importance) :
La confidentialité des données (53%) : qui explique que certaines fonctions ne souhaitent pas la diffusion des données.
L’incompréhension des règles comptables par des populations non financières (29%).
Un manque de ressource en finance pour mettre à disposition les données et répondre aux questions suscitées par les données (24%) : les fonctions supports sont souvent déjà sur-sollicitées.
Une incapacité à diffuser ou produire la donnée attendue, avec le niveau de détail attendu (24%) : les fonctions ne recherchent pas toutes les mêmes types de données.
Les solutions proposées aux différentes difficultés sont répertoriées dans le schéma récapitulatif ci-dessous :