La reconversion, parent pauvre des politiques d…
A l’instar du secteur bancaire, les sociétés d’assurance traditionnelles doivent faire face à la montée en puissance de nouveaux acteurs dans leur écosystème et aux nouvelles exigences de leur clientèle : quels sont les leviers à leur disposition ?
En décembre 2020, nous avons réalisé une étude « Quels sont les usages et attentes des Français vis-à-vis de leur contrat d’assurance ? » auprès d’un panel de 1016 répondants répartis selon des critères d’âge, de genre et de géographie via notre partenaire Happydemics. Le verdict est sans appel. Outre des conditions tarifaires avantageuses, les Français privilégient avant tout la simplicité, la transparence et la qualité de l’offre, et ce quel que soit le produit souscrit. A noter que le critère de simplicité est aussi un motif d’adhésion (ou de rupture) pour les assurés qui ont changé d’assurance.
La nécessité de rétablir le dialogue entre assureur et assuré se lit dans des habitudes bien ancrées : même à l’ère du digital, les Français préfèrent les interactions directes avec leur assureur, y compris les moins de 25 ans. Elle se traduit également par une réalité beaucoup plus accablante : plus d’un Français sur 2 ne connaît pas les termes de son contrat d’assurance !
A l’heure où de nouveaux acteurs de l’assurance se positionnent en tant que « disrupteurs », il convient de se recentrer sur l’essentiel, à savoir les attentes des clients. Avant de proposer des produits complexes et des modes de communication innovants, le métier d’assureur ne consiste-t-il pas avant tout à négocier un contrat adapté aux besoins de l’assuré en des termes simples et clairs ?
Contre toute attente, la part des Français familiers avec les nouveaux entrants de l’assurance reste marginale et se cantonne presque exclusivement à l’Ile-de-France. Peu enclins à souscrire à des services gourmands en données personnelles, les Français sont également réticents à mettre la main au portefeuille pour payer des services innovants. Cette défiance est néanmoins beaucoup moins nette auprès des jeunes de moins de 25 ans, plus sensibles aux nouvelles technologies. En effet, ces derniers considèrent ces services innovants comme une véritable valeur ajoutée qui pourrait influencer leurs choix d’assurance. En tout état de cause, les services additionnels qui intéressent sont ceux qui facilitent les démarches, ou qui aident à gérer les garanties et à abaisser les cotisations.
L'étude complète est accessible via ce formulaire.