La reconversion, parent pauvre des politiques d…
La loi du 12 novembre 2015 habilitant le gouvernement à simplifier les relations entre l’administration et les citoyens a renversé le principe selon lequel le silence de l’administration vaut décision implicite de rejet.
La règle est désormais, qu’à la suite d’une demande d’un citoyen adressée à une administration, le silence gardé par cette dernière pendant un délai de deux mois vaut acceptation. Pour les collectivités territoriales et leurs établissements publics locaux, ce nouveau principe est applicable depuis le 12 novembre 2015. Il comprend toutefois de nombreuses exceptions qu’il est nécessaire d’intégrer afin de sécuriser les décisions prises par l’administration de façon explicite ou tacite.
Sia Partners, qui a développé une approche spécifique pour répondre à ce nouvel enjeu juridique, financier et opérationnel pour les collectivités, fait le point.
Depuis le 12 novembre 2015, le principe selon lequel « le silence vaut acceptation » s’applique aux décisions des collectivités, sauf exceptions. Cette règle est encadrée par un certain nombre de textes juridiques :
L’application de cette règle fait l’objet d’un encadrement :
Les décrets prévoient deux catégories d’exception :
1. Le silence gardé pendant deux mois continuera de valoir décision de rejet :
2. Il est prévu, pour 23 procédures, que le silence gardé par l’administration vaudra acceptation. Cependant les délais de réponse sont allongés en raison de la complexité de la procédure. C’est notamment le cas pour :
Afin de sécuriser les décisions prises par l’administration de manière tacite ou explicite, il convient notamment d’ :
Afin de faire face à ces enjeux, Sia Partners a développé un référentiel des principales démarches impactées par la réforme au niveau des Communes et EPCI ainsi qu’une méthode rapide pour ajuster les processus opérationnels à ce nouveau contexte. Service par service, il s’agit pour la collectivité de faire le point sur sa situation et d’y voir plus clair sur ses enjeux et ses zones de risque. Ainsi, elle sera en mesure d’adapter au juste prix ses modes de fonctionnement. Grâce à cette démarche, les collectivités pourront utiliser cette réforme comme un levier de modernisation de leurs modes de fonctionnement et, plus largement, de leurs relations avec leurs usagers.